Savennières… un somptueux terroir sur les rives de la Loire, au sud d’Angers, un écrin de lumière et de nature pour des raisins de chenins blanc. C’est là que j’ai choisi de travailler la vigne avec l’ambition d’y produire de jolis vins d’expression de terroirs dans le respect des équilibres naturels fragiles de la flore et de la faune.
En 2000, je reprends une magnifique parcelle en AOC Savennières sur des terroirs de schistes altérés exposés plein sud… sans vignes. Je m’engage alors dans un patient projet de recréation d’un vignoble et plante mes premières vignes en 2000, reprends progressivement quelques jolies parcelles, me sépare d’autres à la suite des gels de printemps successifs 2016, 2017… La vie de vigneron n’est pas un long fleuve tranquille.
Aujourd’hui je mets en valeur 4,5 hectares de vignes à Savennières, la tête toujours dans les étoiles, mais les pieds dans les bottes, bien ancrés sur la terre ferme.
Le vin, assurément, ne fait pas partie des besoins «fondamentaux». La littérature, la philosophie, la musique, la contemplation d’une fleur, d’un insecte, d’un paysage non plus… En êtes-vous certain ?
Prendre le temps de déguster patiemment un joli nectar bien né, ouvre des espaces infinis de méditation. Il peut même éclairer les esprits les plus retors - toutefois jusqu’à la limite de la modération.